La nouvelle dynamique de la question du Sahara Occidental
Une bonne compréhension de la question du Sahara nécessite une approche holistique en raison de la myriade de problèmes qui la définissent :
La délégation américaine à la 51ème session du Conseil des Droits de l’Homme à Genève, ainsi que plusieurs ONGs, ont interpellé l’Algérie sur la situation extrêmement inquiétante des droits de l’homme dans le pays, les violations massives des droits des populations séquestrées dans les camps de Tindouf et le refus de l'État algérien d'assumer ses responsabilités légales et mettre fin aux crimes odieux, malgré les constats et les appels répétés des mécanismes du Haut-commissariat aux Droits de l’Homme.
Une bonne compréhension de la question du Sahara nécessite une approche holistique en raison de la myriade de problèmes qui la définissent :
Sur le plan historique, le différend sur le Sahara marocain n’est pas une question de soi-disant décolonisation comme tend à l’affirmer faussement l’Algérie, c’est une question postcoloniale héritée de guerre froide et qui plus est, existentielle pour le peuple marocain.
Le recours à l’histoire revèle l’existence formelle du « Grand Maroc » que la colonisation protéiforme a tenté de déconstruire en y laissant des flétrissures plurielles, accentuées par l’ordre colonial français et espagnol.
Sur le terrain, la région du sud connaît un développement socioéconomique sans précédent, dans le cadre du Nouveau Modèle de Développement pour le Sahara marocain lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, avec une enveloppe budgétaire de 8 milliards de dollars.
L’initiative d’autonomie présentée par le Maroc pour résoudre le différend artificiel autour du Sahara est la solution ‘’la plus crédible et la plus raisonnable’’, a affirmé l’ancien ministre espagnol de la Défense et ex-responsable des services de renseignements, José Bono.